Ces dernières années ont vu se multiplier les lois à visée sécuritaire en france. La dernière «loi sur le renseignement» vendue, à tord, comme loi «anti terroriste», suite aux attentats de janvier 2015, fut votée à une large majorité malgré de fortes oppositions exprimées par de nombreuses associations de défenses des libertés.
Au lendemain de l’un des attentats les plus marquants d’Europe, alors que notre pays ne semble que commencer à prendre des mesures d’empleurs historiques, que le premier ministre déclare que «la sécurité est la première des libertés, c’est pour cette raison que d’autres libertés ont été ou peuvent être temporairement limités, dans une mesure strictement nécessaire» et que le président compte sérieusement «moderniser» les textes, qu’en est il de nos libertés numériques ?
Venez en débattre au cours de ‘atelier vie privée de l’association lolica sur le thème «les libertés numériques dans l’état d’urgence»pl
Rendez vous Mardi 1er décembre 2015, à partir de 18h30 à la Maison de la vie associative, salle 104 (entrée 9 rue Eugène Wiet)
Je conclurais par cette citation de Benjamin Franklin, maintenant célèbre parmi les défenseurs des libertés. «Un peuple prêt à sacrifier un peu de libertés pour un peu de sécurité ne mérite ni l’un ni l’autre et finit par perdre les deux»
Benoît ANSIEAU